Après quatre ans, Didier Berret quitte le comité
Délégué du diocèse de Bâle auprès de l’Association suisse de Terre Sainte (ASTS), le Jurassien Didier Berret, diacre permanent d’origine ajoulote vivant à Saignelégier, se retire après quatre ans au sein du comité de cette organisation fondée en 1901 sous le nom d’Association des pèlerins suisses de Jérusalem.
Cet amoureux de la Terre Sainte est un fin connaisseur de la région qui a vu naître le christianisme il y a de cela deux millénaires. Il a en effet passé sa quatrième année d’étude de théologie, en 1988/89, à l’abbaye de la Dormition, un monastère bénédictin situé sur le mont Sion, à Jérusalem. Depuis 1992, il organise un à trois fois par an des pèlerinages en Terre Sainte, et a mis sur pied pour ce faire en 2019 la société à responsabilité limitée Bible ouverte Sàrl à Saignelégier. Ses buts : un retour aux racines de notre foi en faisant connaissance avec Jérusalem, Israël et les territoires palestiniens, le Sinaï, la Jordanie …
Soutien aux communautés
chrétiennes du Moyen-Orient Marié et père de cinq enfants, ce responsable de l'Unité Pastorale des Franches-Montagnes, qui enseigne les sciences des religions au lycée cantonal de Porrentruy, mais donne également des cours bibliques à l’Institut de formation aux ministères (IFM), devenu le Centre Catholique Romand de Formations en Eglise (CCRFE), qui est l’organe de formation des diocèses de Suisse romande.
« Le fait d’être membre du comité de l’Association suisse de Terre Sainte, avec pour moi un focus sur le Liban et la Syrie, m’a permis d’avoir une vision plus large des régions dont s’occupe l’ASTS, qui englobe – outre Israël, la Palestine, la Jordanie –, également la Syrie, l’Irak, le Liban et l’Egypte. Cela m’a permis de découvrir d’autres personnalités de ces régions, invités en Suisse par l’association, et d’avoir une ouverture sur les nombreux problèmes que rencontrent sur place les communautés chrétiennes du Moyen-Orient. Ma motivation de soutenir ces populations et de faire connaître leur sort chez nous n’en a été que plus forte », confie Didier Berret.
Mais le bibliste s’est heurté aux limites du temps disponible, car il est encore membre de diverses commissions au sein de l’Eglise, et fait partie du comité de l’Association biblique catholique (ABC). Didier Berret assure encore, depuis l’automne 2020, les commentaires d’Evangile du week-end sur cath.ch, au sein d’une équipe composée de Philippe Matthey (curé du Grand-Lancy, GE), et de Bernard Miserez (prêtre au Vorbourg, Delémont, JU).
« C’est avec regret que j’ai laissé cette tâche enrichissante en raison d’une surcharge de travail et j’ai remis mon mandat au vicaire épiscopal. J’ai été remplacé par l’animatrice pastorale Christine Erard, qui vit au Noirmont et qui fait également partie de l’équipe de l’Unité pastorale des Franches-Montagnes à Saignelégier ».
Felix Gmür pour succéder à Didier Berret.
au sein du comité directeur de notre association.
Arrivée au comité de Christine Erard
Christine Erard a fait une maturité commerciale et a grandi à La Chaux-de-Fonds, où elle a été responsable des servants de messe et également engagée en catéchèse à titre bénévole, pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, avant de se former pendant trois ans à l’IFM.
L’animatrice pastorale a la « fibre diaconale »
Depuis un peu plus de deux ans, diplôme en poche, elle travaille pour le diocèse de Bâle, plus précisément pour le Jura pastoral. Grande voyageuse – elle a vécu huit mois en Zambie, a visité l’Afrique du Sud, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Egypte – elle a également participé il y a une dizaine d’année à un pèlerinage en Terre Sainte avec PBR, les Pèlerinages bibliques de Suisse romande.
« J’ai été nommée officiellement déléguée du diocèse de Bâle pour l’ASTS par Mgr Felix Gmür. Pour ce poste, il faut aussi parler allemand, et c’est mon cas », précise la dynamique animatrice pastorale âgée de 34 ans.
« Voyager ouvre l’esprit ! Mais ce qui me motive, pour faire partie du comité de l’Association suisse de Terre Sainte, c’est surtout la diaconie, le moyen d’aider les communautés chrétiennes locales au Moyen-Orient. Je suis aussi intéressée à connaître les gens sur place, à avoir des liens réguliers. On découvre ce que les gens vivent, leurs difficultés et leurs espérances J’ai vu qu’avec l’ASTS, on sait où va l’argent, on a des retours, on reçoit des rapports et des invités de ces régions viennent nous visiter en Suisse … ».
Jacques Berset, Fribourg
