De nouveaux équipements médicaux pour aider les personnes touchées par la pauvreté

L’Eglise copte-catholique d’Egypte gère à Shoubra el-Khema une petite polyclinique dont l’équipement doit être renouvelé d’urgence. Le « Dispensaire St. Mary » offre des soins médicaux de base à quelque 240 000 personnes dans un quartier rural. Le fonctionnement de la polyclinique est assuré par le service social « Diakonia » du diocèse patriarcal, mais une aide extérieure est nécessaire pour l’acquisition de nouveaux appareils.

Shoubra el-Khema est la quatrième plus grande ville d’Egypte avec plus d’un million d’habitantes et d’habitants. Elle est contiguë au nord du Caire et forme avec le Caire et Gizeh une grande agglomération où vivent environ 15 millions de personnes. Les jardins et les palais d’autrefois, qui ont donné à la région son nom copte de « Shoubra » – paysage -, ont été envahis depuis les années 1950 par des cités ouvrières pour la plupart non réglementées. Une centrale à charbon et des industries lourdes polluent l’air. Le sol fertile du delta du Nil est en grande partie recouvert de constructions.

Dans la polyclinique St. Mary, des
les personnes démunies dans différents
domaines de la médecine –
comme la dentisterie et l’ophtalmologie.

 

Avec environ 250 000 fidèles, l’Eglise copte-catholique est une minorité au sein de la minorité chrétienne du pays. L’Eglise copte-orthodoxe représente environ 10 pour cent des quelque 105 millions d’Egyptiens, qui sont majoritairement des musulmans sunnites. En 2019, le patriarche Ibrahim Isaac Sedrak a ordonné évêque son secrétaire privé, le père Hani Bakhoum, et l’a nommé évêque de la curie pour son diocèse patriarcal. Anba Bakhoum, c’est ainsi que les fidèles s’adressent à lui, est le responsable suprême du service social « Diakonia » du diocèse patriarcal, créé en 2010, et garantit que les dons sont utilisés de manière ciblée.

Le dispensaire géré depuis de nombreuses années par « Diakonia » sert environ 240 000 personnes vivant dans les environs. Douze médecins hautement qualifiés et plusieurs infirmières s’occupent des patients sans distinction d’appartenance religieuse. Ce service est très important pour la région, mais il est urgent de le rénover et de compléter son infrastructure. Outre des fauteuils de soins et six lits d’hôpital, il faut des appareils médicaux, des installations de laboratoire et des climatiseurs. L’objectif est de pouvoir traiter à l’avenir 50 à 60 cas par jour dans différentes spécialités – chirurgie générale, médecine interne, cardiologie et dentisterie, dermatologie, pédiatrie, orthopédie et physiothérapie. Le coût de l’examen médical est de 40 livres symboliques ou moins si les familles ne peuvent pas payer. Les habitants de Shoubra el-Khema sont heureux d’avoir la polyclinique St Mary à proximité.

Dès que le financement sera disponible, les locaux pourront être rénovés et l’équipement, le mobilier et les appareils médicaux seront complétés. Les personnes sans ressources pourront alors enfin bénéficier de meilleurs soins médicaux. Merci de contribuer à sauver des vies.

Hans Rahm

 

 

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