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Projets Égypte

Haute-Égypte: Soins de santé pour les personnes âgées à Minia

L’IDAM (Integral Development Action of Minia) est l’œuvre sociale de l’Église copte catholique de Minia, en Haute-Égypte. Aux côtés d’autres organismes non gouvernementaux, elle s’engage en faveur d’une meilleure prise en charge des personnes âgées. Ensemble, ces organisations ont donc lancé le projet « Care with love » qui vise à cerner les besoins des personnes agées et à sensibiliser le grand public aux problèmes du troisième âge.

Fürsorge für ältere Menschen – Minia engagiert sich!

De nombreuses familles n’ont plus les moyens de s’occuper de leurs proches âgés qui ont besoin d’aide ou qui sont malades. Elles ont de plus en plus de mal à générer un revenu suffisant pour vivre décemment, de sorte que les femmes sont toujours plus nombreuses à exercer un travail rému-néré en dehors du foyer. Ce phénomène a fait naître un nouveau besoin au sein de la société : les soins à domicile. C’est pourquoi, IDAM a lancé le projet « Care with love » à Minia pour améliorer les soins de santé pour les personnes âgées.

En discutant et en organisant des activités avec les hommes et femmes agées dans les centres de rencontre, le personnel engagé sait assez vite si quelqu’un a besoin d’aide ou de soutien. Les assistantes sociales et des équipes de l’Église font des visites à domicile pour examiner de plus près les conditions de vie des personnes âgées. Quelles sont leurs conditions de logement (raccordement à l’eau, toilettes, possibilité de dormir) ; cuisinent-elles et mangent-elles régulièrement ; prennent-elles leurs médicaments ou ont-elles besoin d’un soutien pour les soins ? Il apparaît clairement que les familles jouent un rôle très important dans les soins et l’assistance apportés à leurs proches, mais que leur soutien de l’extérieur est insuffisant.

 

+ Junge Menschen engagieren sichin Minia, damit es alten Menschen gut geht.

Dans le cadre de ce projet, des experts forment des jeunes hommes et femmes à différents domaines de l’aide aux personnes âgées dans des cours intensifs. Ceux-ci transmettent leurs connaissances à d’autres aides-soignants, souvent des proches di-rects. Ils les accompagnent ensuite dans leurs tâches et veillent à la qualité des prestations. Pour ce travail auprès des personnes âgées, les jeunes membres de la famille reçoivent une rémunération. Cela permet de soutenir les familles avec des proches âgés et donne à de jeunes hommes et femmes la possibilité de gagner leur propre argent pour leur formation. Ceci est d’autant plus précieux qu’en Égypte, le chômage est élevé parmi les jeunes adultes et que leurs familles ne disposent guère des moyens financiers nécessaires pour leur per-mettre de suivre une formation.

Entretemps, IDAM a déjà lancé ce projet avec succès dans trois communes rurales. Il s’agit d’une situation gagnant-gagnant dans laquelle les personnes âgées reçoivent des soins et les jeunes ont la possibilité de faire du bien aux membres plus âgés de leur famille. Pour la communauté villageoise, c’est un enrichissement, car le contact entre les générations est ainsi renforcé et toutes les personnes impliquées se sentent concernées et valorisées. Integral Development Action of Minia (IDAM)
L’IDAM est l’œuvre sociale de l’Église copte catholique du diocèse de Minia. Elle a été fondée en 1986 par Antonios Naguib, évêque à l’époque. L’accent était alors mis sur les crèches, les cours d’alphabétisation, les bibliothèques et la formation professionnelle. À partir de 1992, ces activités ont été étendues à différents villages et le rayon d’action a été élargi aux prisonniers, aux personnes souffrant d’un handicap mental ou physique, aux personnes âgées, aux patients atteints de cancer et aux cas sociaux. Plus tard, l’agriculture et l’environnement, la promotion des femmes, les initiatives communautaires et la promotion de la paix ont été ajoutés. L’IDAM travaille à Minia et dans 15 autres villages. Elle emploie pas moins de 86 personnes au siège et 266 employés locaux et environ 450 bénévoles.

Mention pour les dons :
Soins de santé pour les personnes âgées

Haute-Egypte – donner une deuxième chance aux enfants et aux jeunes

Les enfants des villages de Haute-Égypte, en particulier les filles, souffrent de possibilités d’éducation – et d’accès à l’aide médicale – limitées. Certains ne sont pas scolarisés et d’autres doivent quitter l’école après quelques années. Cela entraîne une pauvreté toujours plus grande dans les familles concernées. Ce sont surtout les filles qui en souffrent, car elles sont mariées tôt et ont des enfants jeunes, d’un autre risque de pauvreté.

Notre organisation partenaire AUEED met donc en place en Haute-Égypte des écoles dites parallèles pour les enfants qui sont sortis du système scolaire officiel. Dina Raouf nous demande de soutenir huit de ces écoles parallèles à Assiut et Sohag, afin que 300 enfants âgés de 9 à 14 ans puissent recevoir une éducation non formelle pendant un an dans un environnement propice à l’apprentissage. L’enseignement a lieu cinq jours par semaine. Ils doivent pouvoir s’y développer, apprendre à dialoguer et acquérir des compétences de vie et des aptitudes manuelles. Ils doivent connaître et acquérir leurs droits sociaux, économiques et civils fondamentaux et pouvoir participer au développement de leurs communautés. En outre, les enfants sont soumis à un contrôle médical et reçoivent des médicaments si nécessaire, notamment contre l’anémie ; une alimentation saine et appropriée permet d’améliorer leur santé.

En douze mois, les enfants et les jeunes non scolarisés peuvent suivre un programme d’enseignement primaire simplifié.

La situation économique s’est encore tendue en Égypte. La pandémie de Covid19, qui a entraîné de nombreux décès et licenciements, a privé de nombreuses familles de leur soutien de famille. La guerre en Ukraine a fait flamber les prix des céréales, faisant grimper le taux d’inflation à près de 36 % en juin 2023. Les écoles parallèles brisent le cercle vicieux de la pauvreté en s’attaquant aux principales causes de la pauvreté par l’éducation et la promotion de la santé. Selon le rapport 2021 du PNUD, les déficits d’éducation contribuent à hauteur de 53 pour cent et les déficits de santé à hauteur de 40 pour cent à l’apparition de la pauvreté en Égypte. L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) mesure différents indicateurs dans le domaine de l’éducation, comme le nombre d’années d’études suivies, la présence à l’école et la santé, comme la mortalité infantile et la qualité de l’alimentation, ainsi que le niveau de vie – combustible disponible pour cuisiner, accès aux installations sanitaires, à l’eau potable et à l’électricité, ainsi que la terre et les biens. Les personnes qui présentent des carences dans 20 à 30 pour cent des catégories mesurées sont considérées comme « à risque de pauvreté » et celles qui présentent des carences dans plus de 50 pour cent vivent dans une « pauvreté grave ».

Grâce aux écoles parallèles, l’AUEED donne une seconde chance d’éducation et d’apprentissage de la vie aux enfants qui ne sont jamais allés à l’école ou qui l’ont quittée prématurément. Ces initiatives éducatives non formelles sont portées par les communautés villageoises. La première école parallèle a été créée par le moine tchèque Eugène en 1986 dans le village de Bayadeya à Mallawi. Pendant son temps libre, il a rassemblé les enfants du village dans un vieux bâtiment pour leur enseigner la lecture et l’écriture. L’AUEED a soutenu l’expérience et lui a fourni un tableau noir et d’autres matériaux. Ce type d’éducation non formelle et communautaire a inspiré de nombreuses autres organisations telles que l’UNICEF, le NCCM et le ministère de l’éducation.

L’AUEED demande à l’Association suisse de Terre Sainte de soutenir huit écoles parallèles de ce type dans des villages des provinces d’Assiut et de Sohag pendant douze mois à partir de juillet 2023. Au total, 300 enfants suivront pendant cette période un programme d’école primaire simplifié et apprendront des activités manuelles et de promotion de la vie. Aidez par votre don à briser la spirale de la pauvreté et à donner à ces enfants une deuxième chance de mener une vie autonome.

De nouveaux équipements médicaux pour aider les personnes touchées par la pauvreté

L’Eglise copte-catholique d’Egypte gère à Shoubra el-Khema une petite polyclinique dont l’équipement doit être renouvelé d’urgence. Le « Dispensaire St. Mary » offre des soins médicaux de base à quelque 240 000 personnes dans un quartier rural. Le fonctionnement de la polyclinique est assuré par le service social « Diakonia » du diocèse patriarcal, mais une aide extérieure est nécessaire pour l’acquisition de nouveaux appareils.

Shoubra el-Khema est la quatrième plus grande ville d’Egypte avec plus d’un million d’habitantes et d’habitants. Elle est contiguë au nord du Caire et forme avec le Caire et Gizeh une grande agglomération où vivent environ 15 millions de personnes. Les jardins et les palais d’autrefois, qui ont donné à la région son nom copte de « Shoubra » – paysage -, ont été envahis depuis les années 1950 par des cités ouvrières pour la plupart non réglementées. Une centrale à charbon et des industries lourdes polluent l’air. Le sol fertile du delta du Nil est en grande partie recouvert de constructions.

Dans la polyclinique St. Mary, des
les personnes démunies dans différents
domaines de la médecine –
comme la dentisterie et l’ophtalmologie.

 

Avec environ 250 000 fidèles, l’Eglise copte-catholique est une minorité au sein de la minorité chrétienne du pays. L’Eglise copte-orthodoxe représente environ 10 pour cent des quelque 105 millions d’Egyptiens, qui sont majoritairement des musulmans sunnites. En 2019, le patriarche Ibrahim Isaac Sedrak a ordonné évêque son secrétaire privé, le père Hani Bakhoum, et l’a nommé évêque de la curie pour son diocèse patriarcal. Anba Bakhoum, c’est ainsi que les fidèles s’adressent à lui, est le responsable suprême du service social « Diakonia » du diocèse patriarcal, créé en 2010, et garantit que les dons sont utilisés de manière ciblée.

Le dispensaire géré depuis de nombreuses années par « Diakonia » sert environ 240 000 personnes vivant dans les environs. Douze médecins hautement qualifiés et plusieurs infirmières s’occupent des patients sans distinction d’appartenance religieuse. Ce service est très important pour la région, mais il est urgent de le rénover et de compléter son infrastructure. Outre des fauteuils de soins et six lits d’hôpital, il faut des appareils médicaux, des installations de laboratoire et des climatiseurs. L’objectif est de pouvoir traiter à l’avenir 50 à 60 cas par jour dans différentes spécialités – chirurgie générale, médecine interne, cardiologie et dentisterie, dermatologie, pédiatrie, orthopédie et physiothérapie. Le coût de l’examen médical est de 40 livres symboliques ou moins si les familles ne peuvent pas payer. Les habitants de Shoubra el-Khema sont heureux d’avoir la polyclinique St Mary à proximité.

Dès que le financement sera disponible, les locaux pourront être rénovés et l’équipement, le mobilier et les appareils médicaux seront complétés. Les personnes sans ressources pourront alors enfin bénéficier de meilleurs soins médicaux. Merci de contribuer à sauver des vies.

Hans Rahm

 

 

Améliorer la qualité de vie des pauvres

Même avant le déclenchement de la pandémie de Corona, les écoles soutenues par l’AHEED (Association de la Haute Egypte pour l’Education et le Développement) souffraient de contraintes financières, car le coût de l’éducation des enfants était supérieur aux frais de scolarité payés par les familles. Pendant la crise de Corona, cette situation s’est aggravée. Grâce aux dons de l’étranger, l’AHEED a pu jusqu’à présent combler le déficit.

 

Dank Lebensmittlpaketen von AUEED muss die Familie von Magda nicht hungern.
Grâce aux colis alimentaires de l’AHEED, la famille de Magda n’a pas faim. 

 

Malgré des ressources limitées, l’AHEED fait de nombreux efforts pour contenir la pandémie de corona en Haute Egypte. Par exemple, l’AHEED a lancé une campagne médiatique par le biais de médias sociaux tels que Facebook pour sensibiliser la population rurale à la crise sanitaire actuelle et aux moyens de prévenir les contagions.

L’enseignement à domicile et les initiatives numériques

L’AHEED soutient actuellement 2400 familles pauvres au Caire, à Minia, Assiut, Sohag, Qena et Luxor en leur fournissant des colis alimentaires. En outre, 1 800 élèves sont nourris à l’école pour prévenir la malnutrition chez les enfants et les adolescents.

L’AHEED soutient 35 écoles dans l’organisation de l’enseignement à domicile avec du matériel imprimé et numérique ainsi que l’accès à des plateformes en ligne. En collaboration avec Save the Children et USAID, l’AHEED a développé des jeux éducatifs pour développer les capacités de lecture et d’écriture des élèves à la maison et les divertir pendant leur temps libre. L’AHEED a lancé l’initiative numérique « Votre santé, votre richesse » avec des vidéos d’élèves, d’enseignants et de coordinateurs sur la plateforme internet de médias sociaux de l’association afin d’éduquer les enfants et les jeunes sur l’importance d’une alimentation équilibrée et d’un exercice régulier. #Creativity_at_Time_of_Corona est une initiative numérique visant à encourager les enfants à s’engager dans des activités artistiques.

AUEED unterstützt 35 Schulen bei der Organisation von Homeschooling mit gedruckten und digitalen Unterlagen sowie mit dem Zugang zu Onlineplattformen.
L’AHEED soutient 35 écoles dans l’organisation de l’enseignement à domicile avec du matériel imprimé et numérique et l’accès à des plateformes en ligne.

 

L’éducation pour les pauvres

L’impact négatif de Covid19 va se poursuivre ; les experts prédisent que la reprise économique prendra cinq ans. Par conséquent, la Haute-Égypte a besoin de plus de fonds pour l’éducation, la santé, la culture et l’amélioration des moyens de subsistance de la population.

Dans les mois à venir, nous continuerons à souffrir des contraintes résultant de la pandémie. Il est donc d’autant plus important de donner accès aux services technologiques et aux équipements adéquats pour permettre l’enseignement à distance, même dans les villages pauvres.

L’AHEED se sent particulièrement proche des populations pauvres de Haute Egypte et s’engage à la cause de son fondateur, le Père Henry Ayrout SJ, « pour améliorer la vie de la population rurale en Haute Egypte ». Merci pour votre solidarité avec les agriculteurs de Minia.

Dina Raouf, Le Caire

 

Note pour votre don: L’AHEED aide en Haute Egypte

La lutte contre la polio et les conséquences de cette maladie dévastatrice

Dans les années 1980, la polio s’est répandue dans toute l’Égypte, en particulier dans les villages et en Haute-Égypte. Presque toutes les familles ont eu un enfant vivant avec la maladie. Grâce aux années de campagnes de vaccination menées par la JBA, il n’y a pas de nouveaux cas dans la province de Minia. Mais les personnes souffrant de déficiences physiques causées par la polio ont encore du mal à s’en sortir. Un rapport d’Osama Isaac, directeur de la JBA, qui aide les personnes touchées sur le terrain.

Les déficiences continuent d’être difficiles. L’organisation d’aide Jesuit & Brothers Association for Development (JBA) à Minia, fondée en 1966 par d’anciens élèves jésuites, s’occupe depuis près de 40 ans de personnes physiquement handicapées par la polio. Au début, l’accent était mis sur les examens, les opérations, les médicaments et la physiothérapie. Dans un deuxième temps, la JBA a envoyé des professionnels de la santé dans les villages pour enregistrer les enfants handicapés, documenter leurs besoins et les accompagner de près sur leur chemin.

Réadaptation psychologique, sociale et professionnelle
Dès le début, la communauté jésuite et la JBA ont mis l’accent sur la réhabilitation psychologique, sociale et professionnelle des femmes et des hommes atteints de la polio. Minia, une ville et une province de 5,9 millions d’habitants et trois quarts de la taille de la Suisse, est considérée comme la maison des pauvres de l’Égypte. Les personnes souffrant de handicaps physiques ou mentaux ont souvent été désavantagées, négligées et marginalisées par la société et leurs communautés.

La JBA a construit à Minia un centre de formation accessible en fauteuil roulant pour les personnes handicapées physiques. Plus de 2000 personnes ont déjà pu participer au programme de réhabilitation avec des cours d’alphabétisation et de formation professionnelle. C’est une contribution importante au renforcement de leur confiance en soi et un pas important vers leur intégration dans leur village d’origine, où ils font souvent l’expérience de l’appréciation pour la première fois grâce aux compétences qu’ils ont acquises. Mais la route est semée d’embûches : 98 % des personnes handicapées n’ont aucune possibilité d’emploi dans la province de Minia, et 70 % vivent dans des familles touchées par la pauvreté.

Plus de 2000 personnes pourraient être traitées dans le centre de réhabilitation
être aidé

Pas de nouvelles infections depuis 2000 Il faut que la société change d’attitude à l’égard des personnes handicapées. C’est pourquoi des campagnes d’information sont encore nécessaires. Il est également important de sensibiliser la population à des maladies telles que la polio. Par exemple, nous continuons à mener des campagnes de vaccination dans le but d’atteindre le plus grand nombre d’enfants possible. Depuis 2000, aucune nouvelle infection n’a été signalée à Minia. Cela nous donne le courage de continuer à nous battre pour les nombreux hommes et femmes touchés par la polio qui veulent être perçus comme des membres égaux de la société.

Osama Isaac, Minia / Haute Egypte

Note de don : Lutte contre la polio et ses conséquences

Pour que les personnes handicapées puissent aussi vivre dans la dignité

Les personnes handicapées sont encore souvent exclues de la société égyptienne aujourd’hui. Ils sont considérés comme des personnes qui ne peuvent pas apprendre, travailler ou accomplir leurs tâches sociales. En Égypte, environ 98 pour cent des personnes handicapées souffrent d’un manque d’opportunités d’emploi. Seuls quelques-uns d’entre eux ont accès à l’éducation publique, beaucoup sont au chômage. Ils sont souvent cachés par leurs familles, qui vivent pour la plupart dans des circonstances simples et n’ont qu’un faible revenu. Jusqu’à présent, très peu d’institutions travaillent pour les personnes handicapées. L’une d’entre elles est l’Association des Jésuites et Frères (JBA).

Sur la base de ce contexte social, la JBA, une organisation proche de la communauté jésuite, travaille depuis de nombreuses années en faveur des personnes handicapées dans le district administratif égyptien de Minia. À Minia, leur part de la population d’environ 5,5 millions d’habitants est de 10 pour cent. L’ABJ demande expressément à l’Association suisse de Terre Sainte de soutenir un projet qu’elle souhaite lancer en plus des programmes de soutien existants. Dans le cadre de ce projet, 50 hommes et femmes adultes handicapés mentaux ou physiques doivent être inclus chaque année dans un programme d’emploi. Ils seront initiés et formés de façon pratique aux métiers qui correspondent à leurs capacités. Ils ont alors la possibilité de demander des prêts de faible montant afin de pouvoir effectuer ce travail eux-mêmes. Ce programme de soutien donne à ces hommes et à ces femmes un certain degré d’indépendance, soulage leurs familles et les intègre dans la société.

Les personnes handicapées ont également droit au travail

JBA gère un centre de réadaptation dans la ville de Minia et mène régulièrement des programmes de soutien et d’intégration pour les personnes handicapées depuis 1983. L’objectif est de soutenir ces enfants, adolescents et adultes à l’école, au travail et socialement. La JBA a également lancé un programme de sensibilisation pour sensibiliser l’opinion publique aux droits des personnes handicapées et à leur droit au travail, afin de modifier les attitudes négatives au sein de la famille et de la société.

Prêts pour les personnes handicapées

Le nouveau projet s’adresse à 50 personnes qui ont déjà été soutenues par JBA ces dernières années. Ils peuvent recevoir de petits prêts pour les aider à mettre en place et à développer leurs propres projets professionnels, par exemple dans l’élevage de volailles ou de moutons ou comme artisans. Des prêts doivent également être accordés aux familles dont les fils et les filles sont handicapés à l’âge adulte s’ils s’engagent dans leur éducation ou leur insertion professionnelle. C’est la première fois qu’un fonds est créé. Cette somme peut ensuite être utilisée pour émettre des prêts, qui sont remboursés dans le fonds par versements mensuels. Cela donne aux hommes et aux femmes plus motivés une chance de recevoir du soutien et de l’encouragement.

 

Note de don: Aide pour des personnes handicapées à Minia

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